Meilleurs vœux pour 2023 !

Toute l’équipe de l’AGRENABA vous présente ses meilleurs vœux pour 2023 ! Que cette nouvelle année soit riche de découvertes, d’émerveillement et de partage ! 🥰

Pour 2023, nous vous avons (comme à notre habitude) concocté un programme d’animations grand public diversifié 😉
15 animations sont prévues sur l’année, pour partir à l’écoute des amphibiens 🐸, se former à la reconnaissance des chants d’oiseaux, découvrir les secrets des reptiles 🐍, des orchidées ou des champignons 🍄, ou encore construire un gîte à faune pour les animaux de votre jardin !

Découvrez le programme complet ICI et n’hésitez pas à le partager autour de vous !

👉 Rendez-vous le dimanche 29 janvier de 13h30 à 17h30 pour la 1ère animation de l’année : “le sauvage au pas de la porte” !

🔸 Inscription obligatoire à animation.labassee[@]espaces-naturels.fr, sur notre site internet ou au 01.64.00.06.23.

Observons les zones humides

Les zones humides sont des endroits passionnants à observer et riches de biodiversité. En hiver, l’activité biologique n’y est pas moins importante, notamment lors de la montée des niveaux d’eau. Ces crues sont caractéristiques de ces milieux et sont nécessaires à leur cycle. En parallèle, l’accessibilité à ces sites diminue … C’est en effet le cas au sentier du Bois Prieux, où les crues occasionnelles de printemps bloquent l’accès à certains secteurs du sentier de découverte lors de sa réouverture à la mi-mars. Pour rendre praticable l’accès à ces secteurs en toutes saisons, une solution a été trouvée : installer des platelages. Ces passerelles en bois vont nous permettre d’être surélevés au-dessus du niveau initial du chemin, d’où nous pourrons observer la nature les pieds au sec et sans piétiner ces sols parfois sensibles au tassement.
L’impact sur l’environnement est un sujet important, qu’il est nécessaire de mesurer avant chaque travaux, lors de la phase d’étude de faisabilité du projet. En périmètre de réserve naturelle, cette étude est obligatoire ; dans ce cadre, des inventaires ont été réalisés au préalable et des consignes strictes ont été transmises au maître d’œuvre afin d’être le plus respectueux de l’environnement possible. Durant le mois d’octobre, deux agents ont préparé le terrain en vue d’accueillir les travaux sur le site. Objectif : installer deux platelages ! Le premier platelage sera situé le long d’un plan d’eau bordé d’une aulnaie (en lisière de forêt alluviale). Il mesurera 40m de long, 1.2m de large et sera surélevé de 40cm.

Un second platelage permettra de s’immerger dans une roselière, au lieu-dit « Le Bois de Veuve ». Celui-ci mesurera 50m de long, 1.3m de large pour une surélévation de 40cm. Lors de la phase de préparation des travaux, les agents ont élargi le sentier sur le linéaire en bordure de forêt car il était trop étroit pour recevoir l’aménagement. Ils ont également créé une boucle qui passe parmi les roseaux car l’ancien sentier ne permettait pas un point de vue aussi intéressant sur la roselière.
Place désormais au gros œuvre avec l’entreprise Jura Natura Services ! Les travaux ont débuté le 4 novembre et vont s’étaler sur 3 semaines, avec au programme l’implantation et la pose des poteaux, lambourde et autres ossatures pour venir accueillir les planches … C’est parti pour un chantier où Chênes et Acacias vont se transformer en deux cheminements qui passeront au-dessus de ces zones inondées ! Ces essences de bois ont été choisies pour leur richesse en tanin et leur résistance face aux intempéries, notamment les inondations qui seront cycliques.

Ces nouveaux aménagements à venir sont complétés par le pont construit à l’automne/hiver 2021 avec notre équipe de bénévoles, enjambant un fossé régulièrement inondé au début de printemps, rendant l’ensemble du linéaire du sentier praticable peu importe les niveaux d’eau.

En automne, partez explorer la nature !

Les averses et les fraîches températures nous l’ont annoncé, l’automne est là ! Une période privilégiée pour l’observation de la faune et de la flore puisque les arbres se parent de leurs plus belles couleurs avant de perdre leurs feuilles, les mammifères (dont les humains !) glanent les fruits secs que la nature nous offre généreusement et les stockent pour l’hiver tandis que la faune du sol s’active, stimulée par l’humidité suivant la sécheresse estivale. Vous l’aurez compris, l’automne promet de fructueuses expériences et avec le redoux et les vacances scolaires, c’est une formule (presque magique !) idéale pour partir à l’aventure en extérieur !

L’équipe de la réserve vous propose donc 4 animations à destination des 7-13 ans :
* le lundi 24 octobre, le jeudi 27 octobre et le mercredi 2 novembre de 14h à 17h
&
* le vendredi 4 novembre de 9h30 à 12h30
Tarif : 8 euros par animation

Capture et observation des petites bêtes du sol, découverte des arbres, construction de cabane, pistage des mammifères, jeux sur les oiseaux… laissez-vous guider à travers champs, forêts et prairies. À chaque animation, découvrez plusieurs thématiques et apprenez à connaître, comprendre et protéger les animaux et les plantes de nos régions.

Pour vous inscrire, cliquez sur la/les dates souhaité(e)s ci-dessus ou contactez-nous par mail (animation.labassee@espaces-naturels.fr) ou par téléphone au 01 64 00 06 23.

Retour sur les 20 ans de la Réserve naturelle de la Bassée

Les 10 et 11 septembre 2022, la Réserve naturelle de la Bassée a célébré ses 20 ans d’existence. Ce week-end événement a réuni à Mouy-sur-Seine des partenaires, des associations, des élu·e·s du territoire et le grand public.

Près de 400 personnes se sont rendues à la ferme communale de Mouy-sur-Seine pour fêter le 20ème anniversaire de la Réserve naturelle de la Bassée les 10 et 11 septembre ! Elles ont été accueillies au sein du village nature par les stands de l’ANVL, l’ANN, Pie Verte Bio 77, du PIREN-Seine, SEME, la Fédération de pêche de Seine-et-Marne et bien d’autres partenaires et associations naturalistes ou de protection de la nature. La réserve naturelle et les autres exposant·e·s ont proposé de nombreux ateliers et jeux qui ont eu beaucoup de succès, notamment auprès des familles. Ces dernières ont ainsi exploré le monde des rapaces nocturnes (dissection de pelotes de réjection, observation et jeux avec des plumes…), des mammifères (identification de traces, jeu sur leur lieu de vie…), des poissons et des plantes avec de jolies créations confectionnées par les enfants. Chaque association et structure a ainsi pu sensibiliser le public tout en faisant découvrir ses missions et activités au plus grand nombre.

Des expositions pour changer de regard

Les expositions de trois photographes (Nadine Villiers, Francis Garnier et Alain Souchet) ont permis au public de poser un nouveau regard sur les espèces de la Bassée en offrant des points de vue privilégiés sur les rapaces, les mammifères… mais aussi sur les paysages de la vallée, notamment ceux du Bois Prieux, éclairés par le soleil couchant ou sous les brumes de l’aube.  Dans le bâtiment de ferme, des panneaux dévoilaient des informations sur les espèces de la réserve, sa gestion, l’histoire de la Bassée… pour que le public se familiarise avec cet espace préservé de 854 hectares.

Des retours positifs

Les visites organisées par l’AGRENABA ont également été plébiscitées et se sont rapidement remplies. Leurs participant·e·s ont emprunté le chemin de la Cocharde ou du Bois Prieux avec les animateurs de la réserve pour en apprendre plus sur la faune, la flore, la gestion des milieux. Les retours ont été positifs et les visiteurs·ses avaient très envie de retourner sur les sentiers de la réserve ! De leur côté, les conférences ont rassemblé le public pour parler et débattre du futur de la ressource en eau (Arceau IDF), de la pollution lumineuse (ANVL) et de la gestion de la réserve de la Bassée (AGRENABA).

Une restauration diversifiée et gourmande

Entre deux activités, une petite faim guidait le public vers le foodtruck et le stand de nourriture. “Les Saveurs de Kate” nous a régalé de pâtisseries faites maison, cookies et de sandwichs, tandis que la “Cuisine du coin” nous concoctait des plats réalisés avec des produits locaux et des sablés gourmands.

Ensemble pour les 20 ans de la réserve

Le samedi soir, les élu·e·s du territoire sont allés à la rencontre des partenaires sur leur stand avant de se rassembler pour le discours de M. le Préfet, M. le Président de la Communauté de communes de la Bassée-Montois, Mme la Vice-présidente en charge de l’environnement au département de Seine-et-Marne, Mme la Conseillère départementale du canton de Provins et M. le Président de l’AGRENABA. Les ancien·ne·s et les nouveaux·lles salarié·e·s étaient également réuni·e·s pour l’occasion et tous·tes ont pu partager des moments conviviaux en faisant connaissance, en évoquant le passé de la réserve… C’est lors de cette soirée festive que la nouvelle vidéo de présentation de la réserve, créée par Claire Jarlan, a été révélée et visionnée pour la première fois par le public, avant de paraître sur les réseaux les jours suivants. La soirée s’est clôturée par un cocktail dînatoire dans une ambiance joyeuse.

Cet événement aura été riche en partage, en échanges et en bonne humeur ! L’AGRENABA remercie donc ses partenaires (exposant·e·s, restaurateurs·trices, élu·e·s…), le grand public et ses incroyables bénévoles pour cette réussite ! 

 

 

Bienvenue à Rémi, le nouvel apprenti de l’AGRENABA !

Depuis 2014, l’AGRENABA accueille des apprentis pour une période de 2 ans. Des missions de gestion, d’animation et ponctuellement de communication leur sont alors confiées pour participer à la vie de la Réserve naturelle de la Bassée tout en acquérant de l’expérience. Cette année, Lucas est parti, son diplôme en poche, vers un contrat au Conservatoire des Espaces Naturels Rhône-Alpes. Ce passionné de mammifères, de photo animalière et de pêche nous aura apporté sa solide expérience en gestion des milieux et son remarquable esprit pratique, merci à lui pour son investissement, toute l’équipe lui souhaite bonne route !

Au premier août, Rémi nous a rejoint et s’imprègne doucement de la réserve et des missions qui seront son quotidien pendant les deux prochaines années. Bienvenue à lui ! Pour l’occasion, et comme le veut la tradition, il s’est livré à l’exercice de se présenter :

Rémi, le nouvel apprenti de l'agrenaba

“Bonjour à tous,

Je m’appelle Rémi Lefévère, je viens d’obtenir un bac pro GMNF (Gestion des Milieux Naturels et de la Faune) et, voulant poursuivre mes études dans ce milieu, j’ai choisi la voie du BTS GPN (Gestion Protection de la Nature) en apprentissage.
Depuis le 1 août 2022, je suis apprenti au sein de l’A.G.R.E.N.A.B. A et ce pour les 2 années à venir.
Je viens d’un petit village de mineurs du nom de Saint Pierre la Palud, situé dans les monts du Lyonnais. Quand j’étais petit, j’ai fait de ces fameux monts mon terrain de jeu, notamment avec des randonnées, et de là est née une véritable passion pour la nature.
Pour ma part, je trouve que la sensibilisation du jeune public est très importante car c’est avec les jeunes d’aujourd’hui que nous créons le monde de demain, même s’il n’y a pas d’âge pour protéger la nature !

Ainsi, la réserve naturelle de la Bassée m’a confié comme mission l’animation scolaire avec les 7 communes qui composent la réserve. Durant ces deux années de BTS, je serai aussi amené à gérer des projets de gestion des milieux naturels et des suivis scientifiques.
En espérant vous rencontrer lors de futures animations !”

Rémi

Le forêt alluviale à la loupe

Elle recouvre 61% de la Réserve naturelle de la Bassée et renferme encore de nombreux secrets. La forêt alluviale, une forêt où les inondations sont régulières, est intimement liée au fonctionnement de la Seine et abrite une flore spécifique. Cette année, nos 4 stagiaires, encadré·e·s par nos agents, s’intéressent à ce milieu peu connu.

Depuis avril, deux équipes composées d’agents et de stagiaires arpentent la forêt alluviale de la Bassée. Leur objectif : mieux connaître sa composition et sa dynamique. Le premier groupe se concentre sur une essence d’arbre inféodée à la forêt alluviale, l’Orme lisse (Ulmus laevis). Au fil des siècles, les populations de cette espèce ont subi une forte régression due à l’altération par l’Homme de son milieu de vie. Les fleuves sont depuis longtemps modifiés pour permettre la circulation des biens et des personnes (navigation, dragages) mais aussi des activités diverses : production de denrées alimentaires (moulins), d’énergie (centrales nucléaires, barrages) et production industrielle… Les forêts à proximité de ces cours d’eau ont par conséquent vu leurs conditions hydriques fortement évoluer. Certaines ont été converties en peupleraies (culture du peuplier), fragilisant d’autant plus les populations d’Orme lisse. Aujourd’hui, l’espèce est classée comme Vulnérable en Ile-de-France même si elle bénéficie de l’arrêt de l’exploitation du bois dans certaines forêts alluviales.

Si on connaît plusieurs stations d’Orme lisse sur la réserve, on ignore le nombre exact d’individus présents, leur répartition, leur état de santé ou leur âge. La mission de l’équipe composée de Fabien, Oscar et Pierre-Adrien est de rechercher ces informations en parcourant la réserve pour répertorier les Ormes lisses, les mesurer et évaluer leur état sanitaire. En effet, l’Orme champêtre (Ulmus minor) est victime de la graphiose, un champignon (Ceratocystis ulmi) véhiculé par les scolytes, des insectes xylophages. Si ces coléoptères semblent moins apprécier l’Orme lisse, il n’est pas à l’abri d’une infection qui peut s’avérer fatale. A l’heure actuelle, près de 297 arbres ont été inventoriés sur la partie Est de la réserve. A terme, les données récoltées permettront de mieux connaître les effectifs d’Ormes lisses de la réserve et d’évaluer leur régénération car une population avec des individus de différents diamètres (et donc de différents âges) indique que la population se renouvelle. En l’absence de nouveaux individus, la population serait vieillissante (pas de renouvellement), une situation préoccupante. Notre équipe doit faire face à plusieurs difficultés : progresser dans la forêt alluviale où les arbres morts jonchent le sol n’est pas évident et les moustiques abondent dans ce milieu humide. Surtout, le principal critère de différenciation entre l’Orme lisse et son cousin l’Orme champêtre est la présence de cils (poils) sur les fruits. Or les fruits sont visibles d’avril à juin mais tombent progressivement. Une véritable course contre la montre !

feuille Orme lissefruits d'Orme lisse

mesure orme lisse

 

 

 

 

 

 

Pour repérer l’Orme lisse, on observera ses feuilles, les dents sont recourbées vers l’intérieur et ses fruits, qui portent des poils. — Oscar mesure le diamètre d’un Orme lisse.

La deuxième équipe, composée de Sophie, Oceane et Lucas, réalise la seconde édition du Protocole de Suivi Dendrométrique des Réserves Forestières (PSDRF) sur des emplacements (placettes) définis en 2002, lors de la première application de ce protocole. 22 placettes feront l’objet d’études : mesure du diamètre des troncs, de la dureté du bois mort, identification des essences d’arbres et des micro-habitats présents sur les arbres. Réalisé tous les 10 ans, le PSDRF informe les gestionnaires sur l’état de santé des forêts par l’observation de sa régénération (arbustes récemment semés, présence de vieux arbres…) et l’accroissement du diamètre des troncs. Il évalue également la capacité de la forêt à accueillir la biodiversité en recensant les petits habitats créés par l’action des oiseaux, des champignons … ou naturellement présents sur l’arbre (cavités, fourches, etc.) qui sont autant de lieux de refuge, nutrition, etc. pour les plantes et les animaux. Toujours dans cet objectif, la quantification du bois mort est particulièrement importante puisque 20% à 25% des espèces forestières dépendent de cette ressource en raréfaction. Enfin, les données récupérées et l’évolution qu’elles dessinent peuvent permettre de voir les effets du réchauffement climatique et/ou de la modification du milieu lorsque des essences d’arbres disparaissent ou sont remplacées par d’autres aux exigences différentes.

Protocole forestier PSDRF      Protocole forestier PSDRF
Identification des essences à proximité du piquet — Mesure du diamètre d’un morceau de tronc tombé

Les résultats de l’analyse des observations de ces deux groupes permettront d’en apprendre plus sur la forêt alluviale de la Bassée. Rendez-vous donc en juillet pour en savoir plus !

 

Les balades nature et sorties en kayak sur la Seine reprennent en mai et juin !

En 2022, l’AGRENABA renouvelle son partenariat avec le club nautique de Marcilly-sur-Seine pour vous inviter à découvrir la Bassée sur terre et au fil de l’eau. Les samedis et dimanches du 1er mai au 19 juin*, nous vous proposons cette animation d’une journée, accessible dès 6 ans, à condition de savoir nager sur 25 mètres. Au programme, une balade nature de 2h environ, guidée par un·e agent·e de la Réserve naturelle nationale de la Bassée pour apprendre à connaître les richesses qu’abrite cet espace préservé de 854 hectares. Régulièrement inondées, les forêts de la Bassée possèdent en effet une flore et une faune spécifiques et rare dont nos animateurs·trices vous livreront les secrets. Après un pique-nique en pleine nature, vous prendrez place à bord de votre kayak pour une descente de 2h sur la Seine, au départ de Courceroy ou de La Motte Tilly. Sur les berges et dans l’eau, observez la faune et la flore car martins-pêcheurs, hérons, libellules et autres pourraient bien vous accompagner tout au long de votre périple.

animation kayak et balade nature en Basséeinformation sortie kayak

Pour vous inscrire, contactez la réserve naturelle de la Bassée par téléphone au 01 64 00 06 23 ou par mail à animation.labassee@espaces-naturels.fr. Retrouvez toutes les informations sur notre brochure, à consulter ou télécharger ici.

Informations complémentaires :
*les départs sont assurés pour un minimum de 10 personnes inscrites.
Horaires : de 9h30 à 17h 
Tarifs : 35€ par adulte, 20€ pour les 6-12 ans
Prix incluant l’accompagnement par un·e guide de la réserve naturelle, la location du kayak, des pagaies, des gilets de sécurité et le transfert retour au parking.
Pique-nique non compris, pensez à le préparer et prévoyez une tenue de sport, des baskets et un sac avec des affaires de rechange.

 

Étang de la Cocharde : il reste des places de pêche !

Depuis plusieurs années, l’AGRENABA encadre la pêche sur le plan d’eau de la Cocharde, situé au sein de la Réserve naturelle de la Bassée. Dans le cadre d’une convention avec l’Agence des Espaces Verts d’Ile-de-France, propriétaire de ce site, la pêche y est autorisée sous certaines conditions.
15 personnes peuvent bénéficier du droit de pêche sur le plan d’eau chaque année. 8 pêcheurs se sont déjà (ré)inscrits pour 2022, il reste donc encore quelques places ! La pêche est ouverte du 1er mai au 31 décembre 2022.

Plusieurs conditions sont à respecter pour être autorisé à pêcher :
– respecter la réglementation de la réserve naturelle en vigueur (espace protégé avec un plan de gestion)
– signer la charte 2022 en vigueur et respecter ses engagements
– s’affranchir d’une cotisation de 25€ par personne

Plusieurs engagements sont pris par le pêcheur :
– stationnement en dehors des limites de la réserve naturelle
– participer à au moins une demi-journée de chantier de gestion par an
– trois cannes maximum par pêcheur
– tenir un carnet de pêche, noter ses prises et transmettre les données à l’AGRENABA en fin d’année
– destruction des silures
– respect de certaines interdictions (pas d’embarcation/float tube, pas de pénétration dans l’eau, pas d’amorçage, pas de pêche de nuit, pas de création de nouvelles places de pêche …).

Pour vous renseigner ou vous inscrire, vous pouvez contacter Raphaële Solé au 01.64.00.06.23 ou à raphaele.sole@espaces-naturels.fr.

étang de la Cocharde

De nouveaux catalogues d’animations pour les scolaires et les centres de loisirs

catalogue des animations centres de loisirsDepuis 2006, l’Association de gestion de la Réserve naturelle de la Bassée (AGRENABA) propose des animations à des publics variés pour faire découvrir l’incroyable richesse des milieux et de la biodiversité qu’abrite la vallée de la Bassée.

Parmi eux, des classes de maternelles, primaires, collèges et lycées mais aussi des centres de loisirs.

En 2022, nous avons créé et publié pour la première fois un catalogue d’animations dédiées aux centres de loisirs et entièrement pensé pour une découverte de la nature ludique, créative et sensorielle. Des animations ont été conçues spécialement pour les enfants de 4 à 14 ans avec au programme un rallye nature, de la cuisine sauvage, du bricolage nature et de l’aventure !

Les enfants pourront donc apprendre à explorer, observer, connaître et protéger la nature dans la réserve naturelle de la Bassée ou dans leur centre de loisirs.

Le catalogue est à consulter dans son intégralité, à télécharger et diffuser ici ou en cliquant sur l’image.

 

 

catalogue animations scolairesDu côté des publics scolaires reçus par la réserve, ils sont plus de 1590 enfants à avoir été sensibilisés par nos agents en 2021.

En 2022, eux aussi pourront bénéficier de nouvelles animations et projets, notamment des ateliers pour les lycées et collèges qui ont dorénavant un plus grand choix d’activités.
Des insectes aux arbres, en passant par le jardin potager et la vie sous l’eau, nos 18 projets et animations proposent un panorama du vivant pour apprendre à travers le raisonnement, le jeu, l’observation, la construction, etc. Immergés dans la nature et guidés par nos agents, les enfants pourront comprendre les notions abordées en classe et en explorer de nouvelles au fil des thématiques approfondies et des expériences menées.

Afin de répondre au mieux aux besoins des enseignant·e·s et pour les aider dans le choix des thématiques, nous avons également étoffé notre catalogue en ajoutant les correspondances entre le programme scolaire et les notions abordées pendant l’atelier.

Pour en savoir plus et consulter, télécharger ou diffuser le catalogue, cliquez ici ou sur l’image ci-après.

 

 

Février, un mois sous le signe des Zones Humides

Comme tous les ans au mois de février, nous célébrons la convention de Ramsar en faveur des zones humides, adoptée le 2 février 1971. Les zones humides sont définies par le Code de l’environnement comme des « terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire, ou dont la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année» (art. L.211-1). La convention de Ramsar a été ratifiée par la France en 1986 et compte aujourd’hui 171 pays signataires. À l’occasion de l’anniversaire de cet engagement international, le mois de février est chaque année ponctué d’animations afin de sensibiliser le public aux enjeux liés aux zones humides.

les milieux de la réserve naturelle de la Bassée

Prairie humide, roselière et plan d’eau, les milieux de la réserve de la Bassée

À la découverte de la Bassée, la plus grande zone humide d’Ile-de-France

Ce 12 février 2022, l’AGRENABA a proposé une animation grand public ayant pour but de présenter la Réserve naturelle nationale de la Bassée dans son contexte de zone humide d’intérêt national. En effet, lorsqu’on emprunte les sentiers de la réserve, on peut se rendre compte de la diversité des milieux représentés (pelouses sèches, prairies humides, forêt alluviale) et des espèces végétales et animales qui y sont associées. Or, ces paysages et ces écosystèmes ont été façonnés au fil des millénaires par l’action de l’eau. Durant cette animation, les participant(e)s ont pu découvrir ces milieux, leurs particularités ainsi que quelques espèces végétales et animales remarquables qui profitent de ces conditions hydrologiques spécifiques pour s’établir, s’épanouir voire simplement transiter. D’ailleurs, pour encore quelques semaines, vous pouvez observer sur les plans d’eau autour de la réserve la présence d’oiseaux (Canards siffleurs, Canards pilets, Nettes rousses, Grandes aigrettes…) qui viennent profiter de ces habitats pour passer l’hiver avant de remonter dans le Grand Nord lorsque les jours (et les nuits) seront plus doux. Ce n’est donc pas par hasard que nous fêtons la « convention relative aux zones humides d’importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d’eau » !

Les rôles clés des zones humides

Les zones humides jouent plusieurs rôles majeurs : celui d’éponge lors de crues ou de grandes périodes de pluies, un rôle régulateur, puisque l’eau emmagasinée est relâchée progressivement lors de sécheresses ; mais aussi un rôle filtreur de l’eau, ce qui nous permet d’accéder à une eau moins polluée et enfin, le rôle de réservoir de biodiversité. Le tiers des plantes rares ou menacées, la moitié des oiseaux et la totalité des amphibiens dépendent des zones humides !
On estime qu’il coûterait 5 fois plus cher de compenser tous les services rendus par les zones humides si elles disparaissaient que de les préserver.
Alors préservons-les !