Des nouvelles de la Vigne sauvage
En Bassée, la Vigne sauvage fait d’ailleurs l’objet d’un Plan régional d’Actions de Conservation que nous avons rédigé en 2016 en partenariat avec :
– le Conservatoire botanique national de Bassin parisien
– Seine-et-Marne Environnement
– l’Association des naturalistes de la vallée du Loing et de Fontainebleau
Avec le soutien financier de l’Agence de l’Eau Seine Normandie et la Direction régionale et interdépartementale de l’Environnement et de l’Energie et avec le soutien technique de l’Association des naturalistes du Nogentais des premières actions ont pu être mises en place.
Bonne nouvelle : il s’agit bien de Vignes sauvages, pour 93 pieds sur les 97 analysés !
Toutefois, l’étude a montré que la diversité génétique entre les individus est faible, c’est-à-dire qu’ils ont des liens de parenté assez forts. Mais elle met aussi en évidence une quarantaine d’individus plus éloignés génétiquement. Pour limiter la consanguinité, nous allons donc voir s’il est possible de les bouturer et de les réimplanter dans des secteurs où les pieds de Vigne sauvage ont de très forts liens de parenté (clones, frères-sœurs, …) pour favoriser les croisements entre individus plus éloignés sur le plan génétique.
Mais la Vigne sauvage est une espèce un peu spéciale…
Bonne surprise, il en avait bien plus de jeunes plantules qu’espéré, les inondations de l’hiver ont certainement été favorables à cet élan de germination en décapant les sols.
Nous avons même trouvé quelques pieds âgé d’un an ou deux (en photo à gauche, sans cotylédons). Certains de ces pieds seront suivis dans le temps car c’est dans les premières années de vie que le taux de mortalité est le plus élevé…
Affaire à suivre, donc !