Vestiges de l’activité agropastorale passée, les prairies humides ne représentent actuellement qu’une faible superficie.

Ces espaces en herbe sont constituées d’une végétation dense dominée par des espèces de graminées et présentant une forte diversité floristique.

Régulièrement inondées, les prairies humides abritent des espèces de plantes dites “hygrophiles” capables de se développer sur des sols gorgés d’eau au moins une partie de l’année.

Adaptées à ces conditions et tributaire de l’eau, cette flore est menacée par les modifications des pratiques humaines : abandon des prairies, drainage, conversion des prairies en culture, plantations de peupliers….